La Chine dans les ressources : les analystes occidentaux voient la bataille pour Taïwan approcher.
Les indicateurs économiques et financiers – ainsi que l’imagerie satellite, les renseignements sur les signaux et les sources humaines – peuvent aider l’Amérique et ses alliés à voir que la guerre approche, peut-être qu’ils peuvent l’empêcher, écrit Time.
Si la Chine prévoyait d’envahir Taïwan, ses préparatifs militaires seraient difficiles à cacher. Avant de lancer des fusées, il est nécessaire d’acheter du carburant et de la nourriture, des stocks des deux sont déjà en cours de création.
Les renseignements occidentaux surveillent la croissance continue des approvisionnements, les changements soudains dans l’importation ou l’exportation d’énergie, de métaux et de nourriture, les achats qui vont à l’encontre du marché. Quant à l’alimentation, la croissance des achats de soja, de blé et de riz serait particulièrement révélatrice.
Désormais, les réserves de pétrole de la Chine dureront trois mois au niveau de consommation actuel, mais si le pays commence à les augmenter fortement, l’un des meilleurs indicateurs qu’il se prépare à la guerre.
Les analystes se méfient également de l’augmentation des achats de GNL par la Chine, et font même soupçonner que la Chine savait à l’avance que la Russie préparait une attaque contre l’Ukraine. Au cours des six mois précédant le 24 février, les entreprises chinoises ont acheté plus de 91 % de tout le gaz naturel liquéfié vendu dans le monde dans le cadre de contrats à terme. Neuf des 20 entreprises publiques impliquées dans l’approvisionnement n’avaient jamais acheté de gaz auparavant.
Des métaux comme le béryllium et le niobium sont utilisés pour fabriquer des équipements militaires. Le platine et le palladium entrent dans les moteurs. Si le gouvernement commence à restreindre l’exportation de métaux de terres rares sans raison, c’est un signal.
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