L’ULCC demande au parquet d’arrêter les 3 conseillers impliqués dans le scandale des 100 millions de gourdes du BNC. Smith Augustin, Emmanuel Vertilaire et Gérald Gilles doivent répondre aux questions du parquet pour des faits de corruption, et ils ont abusé de leurs fonctions pour gagner de l’argent.
L’Unité de Lutte contre la Corruption (ULCC) a demandé au parquet d’arrêter trois conseillers présidentiels, à savoir Smith Augustin, Emmanuel Vertilaire et Gérald Gilles, en lien avec un scandale de corruption impliquant une somme de 100 millions de gourdes. Ces conseillers sont accusés d’avoir abusé de leurs fonctions pour obtenir des paiements illégaux de la part de Raoul Pascal Pierre-Louis, l’ancien président du Conseil d’administration de la Banque Nationale de Crédit (BNC), afin de garantir son maintien à son poste.
Contexte du Scandale
Les accusations stipulent que les trois conseillers auraient exigé cette somme d’argent pour assurer la reconduction de Pierre-Louis à la tête de la BNC. Ce dernier a signalé ces faits au Premier ministre, ce qui a déclenché une enquête par l’ULCC. Lors d’une récente conférence de presse, l’avocat de Smith Augustin a confirmé que son client devait répondre aux questions des enquêteurs sur ces allégations.
Demandes des Avocats
Les avocats de Raoul Pierre-Louis ont également exigé la démission des conseillers concernés pour garantir une enquête équitable. Ils soutiennent que le maintien en fonction des conseillers pourrait compromettre l’intégrité du processus judiciaire et créer un déséquilibre dans les conditions d’enquête. Cette position est partagée par plusieurs acteurs de la société civile qui réclament également un retrait temporaire des conseillers pour restaurer la confiance du public dans les institutions.
